Découvrez notre sélection des meilleurs livres de Jean d’Ormesson à lire ou à offrir !
1. L’Espérance en héritage
Jean d’Ormesson a imaginé Comme un chant d’espérance, Guide des égarés et Un hosanna sans fin comme une trilogie qui constitue trois tentatives de réponse à la question : Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Et au fil des pages de ce volume, il nous invite à rêver, à espérer, à croire.
» Disons les choses avec simplicité, avec une espèce de naïveté : il me semble impossible que l’ordre de l’univers plongé dans le temps, avec ses lois et sa rigueur, soit le fruit du hasard. Du coup, le mal et la souffrance prennent un sens – inconnu de nous, bien sûr, mais, malgré tout, un sens. Du coup, je m’en remets à quelque chose d’énigmatique qui est très haut au-dessus de moi et dont je suis la créature et le jouet.
Je ne suis pas loin de penser qu’il n’y a que l’insensé pour dire : » Il n’y a pas de Dieu. » Je crois en Dieu parce que le jour se lève tous les matins, parce qu’il y a une histoire et parce que je me fais une idée de Dieu dont je me demande d’où elle pourrait bien venir s’il n’y avait pas de Dieu. »
Jean d’Ormesson
2. C’est une chose étrange à la fin que le monde
Résumé du livre :Votre santé est dans votre assiette !
» Un beau matin de juillet, je me suis demandé d’où nous venions, où nous allions et ce que nous faisions sur cette terre ? Pourquoi y a-t-il quelque chose au lieu de rien ? »
Jean d’Ormesson aime les voyages, les bains de mer, les livres, tous les plaisirs de l’existence. Il s’interroge aussi sur le mystère de nos destinées et il esquisse le roman de la vie, de l’Histoire, de l’idée de Dieu. Il nous parle avec simplicité et gaieté et il nous propose quelques recettes d’espérance et de bonheur.
3. Guide des égarés
Résumé du livre :C’est à la question : « Qu’est-ce que je fais là ? » que s’efforce de répondre ce manuel de poche qui n’a pas d’autre ambition que de décrire avec audace, avec naïveté, avec gaieté ce monde peu vraisemblable où nous avons été jetés malgré nous et de fournir vaille que vaille quelques brèves indications sur les moyens d’en tirer à la fois un peu de plaisir et, s’il se peut, de hauteur.
4. Des messages portés par les nuages
Résumé du livre : » Je n’aime pas beaucoup les lettres, ni en recevoir ni en envoyer. Sauf
de toi et à toi – et quelques autres. C’est ce qu’on doit appeler l’amitié »
Tout en prenant un malin plaisir à se déclarer réticent à ce genre d’exercice, Jean d’Ormesson déploie dans l’art épistolaire autant de brio et de virtuosité que de talents de stratège et de séducteur. Il laisse libre cours, dans cette version la moins » autorisée » de son autobiographie, à son franc-parler, sa malice, son goût de l’ironie et de la facétie.
C’est tout l’arrière-plan de son parcours dans le siècle que l’on voit se dessiner au fil de ces échanges multiples, sous l’effet révélateur des relations qui ont le plus compté dans son existence. Le meilleur de sa correspondance, en dehors de ses grandes amitiés littéraires, gravite autour de quelques figures clés. De Raymond Aron ou Roger Caillois à Claude Lévi-Strauss, tous ont agi sur Jean d’Ormesson comme autant de maîtres et d’inspirateurs dans sa réflexion intellectuelle et philosophique et l’évolution de son oeuvre.
5. Et moi, je vis toujours
Il n’y a qu’un seul roman – et nous en sommes à la fois les auteurs et les personnages : l’Histoire. Tout le reste est imitation, copie, fragments épars, balbutiements. C’est l’Histoire que revisite ce roman-monde où, tantôt homme, tantôt femme, le narrateur vole d’époque en époque et ressuscite sous nos yeux l’aventure des hommes et leurs grandes découvertes.
Vivant de cueillette et de chasse dans une nature encore vierge, il parvient, après des millénaires de marche, sur les bords du Nil où se développent l’agriculture et l’écriture. Tour à tour africain, sumérien, troyen, ami d’Achille et d’Ulysse, citoyen romain, juif errant, il salue l’invention de l’imprimerie, la découverte du Nouveau Monde, la Révolution de 1789, les progrès de la science.
Marin, servante dans une taverne sur la montagne Sainte-Geneviève, valet d’un grand peintre ou d’un astronome, maîtresse d’un empereur, il est chez lui à Jérusalem, à Byzance, à Venise, à New York. Cette vaste entreprise d’exploration et d’admiration finit par dessiner en creux, avec ironie et gaieté, une sorte d’autobiographie intellectuelle de l’auteur.
6. Comme un chant d’espérance
Résumé du livre :» Il y a quatorze milliards d’années, une explosion se produit. En naissent les étoiles, les galaxies, le Soleil et la Lune, la Terre, la guerre du feu, l’acropole d’Athènes, la Grande Muraille de Chine, les Confessions de saint Augustin, Le Songe de sainte Ursule par Carpaccio et Le Songe de Constantin par Piero Della Francesca, La Cantate du café de Bach et La Vie parisienne d’Offenbach. J’écris ces mots.
Et vous les lisez. Le monde s’est mis en marche. Que s’est-il donc passé ? » Jean d’Ormesson tente avec gaieté de percer le mystère du rien, c’est-à-dire du tout. Ravissements et surprises sont au rendez-vous de son épatante entreprise.
7. Un hosanna sans fin
Avec ce livre testament Jean d’Ormesson achève sa trilogie ( Comme un chant d’espérance, Guide des égarés) qui constitue trois tentatives de réponse à la question : Que fais-je là ? Détective métaphysique, il poursuit ce questionnement et tente avec gaieté de percer ce mystère. Et au fil des pages nous invite à rêver, à espérer, à croire.
» Grâce à Dieu, je vais mourir. Comme tout le monde. Comme vous. Avant vous sans doute : ma vie est déjà longue, j’approche du bout du chemin. Mais rien de plus capricieux que cette mort si certaine. L’histoire est imprévisible. Ce qu’il faut dire avec force dès le début de ce petit livre, c’est que personne n’est sûr de rien. » Ainsi s’ouvre Un hosanna sans fin.
» Disons les choses avec simplicité, avec une espèce de naïveté : il me semble impossible que l’ordre de l’univers plongé dans le temps, avec ses lois et sa rigueur, soit le fruit du hasard. Du coup, le mal et la souffrance prennent un sens – inconnu de nous, bien sûr, mais, malgré tout, un sens. Du coup, je m’en remets à quelque chose d’énigmatique qui est très haut au-dessus de moi et dont je suis la créature et le jouet. Je ne suis pas loin de penser qu’il n’y a que l’insensé pour dire : » Il n’y a pas de Dieu. » Je crois en Dieu parce que le jour se lève tous les matins, parce qu’il y a une histoire et parce que je me fais une idée de Dieu dont je me demande d’où elle pourrait bien venir s’il n’y avait pas de Dieu. »
8. C’était bien
Résumé du livre :Auteur d’une vingtaine d’ouvrages, Jean d’Ormesson se retourne sur son passé et sur une vie déjà longue. Comme chacun d’entre nous, il a été emporté par rua temps qui invente tout avant de tout détruire. Il a vécu dans un des siècles les plus sanglants de l’histoire. Il a assisté au triomphe d’une science qui suscite désormais autant de craintes que d’espérances. Il a essayé d’être heureux dans un inonde où le mal se mêle inextricablement à la recherche du bonheur.
Sur cette terre périssable, il a aimé les livres, les femmes et les bains de mer. Les livres ont été la grande affaire de son existence passagère dont il parle avec distance et gratitude. Gratitude envers qui ? Emerveillé par le jeu sans trêve du hasard et de la nécessité, enchanté par un monde qu’il a parcouru d’un bout à l’autre (avec une préférence pour la Méditerranée), il croit à un ordre des choses dont il ignore le sens.
Avec une allégresse ironique et un peu mélancolique, il communique au lecteur trois sentiments qu’il éprouve avec force : la stupeur devant l’univers, l’effroi devant l’histoire, la ferveur devant la vie.
9. Je dirai malgré tout que cette vie fut belle
Résumé du livre :Pour se défendre dans un procès qu’il s’intente à lui-même, l’auteur fait défiler au galop un passé évanoui. Il va de l’âge d’or d’un classicisme qui règne sur l’Europe à l’effondrement de ce « monde d’hier » si cher à Stefan Zweig. De Colbert, Fouquet, Bossuet ou Racine à François Mitterrand, Raymond Aron, Paul Morand et Aragon.
Mais les charmes d’une vie et les tourbillons de l’histoire ne suffisent pas à l’accusé : « Vous n’imaginiez tout de même pas que j’allais me contenter de vous débiter des souvenirs d’enfance et de jeunesse ? Je ne me mets pas très haut, mais je ne suis pas tombé assez bas pour vous livrer ce qu’on appelle des Mémoires. » Les aventures d’un écrivain qui a aimé le bonheur et le plaisir en dépit de tant de malheurs cèdent peu à peu la place à un regard plus grave sur le drame qui ne cesse jamais de se jouer entre le temps et l’éternité, et qui nous emportera.
10. Un jour je m’en irai sans en avoir tout dit
Résumé du livre :» Tu t’es donné beaucoup de mal, mon cher amour, pour aboutir à bien peu de chose. J’ai été enchantée d’apprendre que la lumière transportait du passé à la vitesse record de trois cent mille kilomètres à la seconde, que cette vie que nous avons tant aimée nous venait des étoiles, que notre vieux Soleil qui nous éclaire et nous chauffe était parvenu à peu près au milieu de son âge et que, capables de choses si grandes, si charmantes et si gaies, les hommes n’étaient pas là pour toujours. Tout ça me fait une belle jambe.
Tout ça, franchement, m’est un peu égal. Ce que je voulais savoir, je ne le sais toujours pas. Ce qui va nous arriver, et à toi et à moi, dans quelques années à peine, ou peut-être même demain, quand le temps sera écoulé de notre passage sur cette Terre, m’est toujours aussi obscur. Je t’ai souvent entendu dire que tu souhaitais écrire des livres qui changent la vie des gens. Tu n’as pas changé grand-chose à la fragilité passagère et si affreusement menacée de mon amour pour toi. »
11. Les plus belles citations de Jean d’Ormesson – Philippe Le Guillou
Résumé du livre :« Jean d’Ormesson est un écrivain que l’on aime et il serait aventureux de réduire son public à une classe ou à une sociologie. Comme les grands auteurs, comme Le Figaro ou l’Académie, il fait partie d’un certain patrimoine français, celui de la tradition, de l’exigence, d’une élégance, pas seulement extérieure mais érigée au rang d’une esthétique ; il attire bien au-delà d’une communauté habituée à la belle langue, aux histoires heureuses, au respect d’une éthique qui interdit le déferlement des abysses de la psyché et des noirceurs de l’âme, il retient l’attention de bien des lecteurs, de bien des auditeurs pressés parce qu’il nous raconte toujours une histoire, il tient chronique à la manière des mémorialistes les plus avisés, et cette histoire, même si elle est filtrée par le prisme des lieux qui jalonnent son existence, c’est toujours aussi un peu la nôtre ».
Qui est Jean d’Ormesson ?
Jean d’Ormesson est un écrivain français, membre de l’Académie française. Il a reçu de nombreux prix littéraires et de prestigieuses distinctions en France, dont le Premio San Babila , le Prix Interallié et l’Officier de la Légion d’honneur.
D’Ormesson est né le 22 septembre 1925 à Paris, où il a vécu toute sa vie.
Jeune maman célibataire, lectrice assidue depuis le collège et auteur d’histoires pour les enfants à mes heures perdues.